Destination aux influences multiples, les Vosges du Sud se distinguent par la richesse de leur patrimoine naturel et architectural. Ici, le grès rose, pierre emblématique de la région, façonne non seulement les paysages mais aussi l’âme de ses habitants. De Passavant-la-Rochère à Belfort, en passant par Fougerolles et Luxeuil-les-Bains, chaque pierre raconte une histoire, chaque geste révèle un savoir-faire. Reportage au coeur d’un territoire qui vous fera voir la vie en rose.
Sur les routes sinueuses des Vosges du Sud, chaque virage dévoile un paysage majestueux. Ici, le plateau des Mille Étangs déploie ses miroirs d’eau scintillants, entourés de forêts denses. Plus loin, la Chapelle Notre-Dame du Haut à Ronchamp, chef d’oeuvre de Le Corbusier, nous offre une leçon d’architecture. Mais au-delà des belles pierres et des monuments, ce qui distingue véritablement les Vosges du Sud, ce sont ses habitants. Des femmes et des hommes passionnés qui préservent l’authenticité de cette région avec créativité. Nous sommes allés à leur rencontre.
→ Jour 1 – De Passavant-la-Rochère à Fougerolles
L’art du verre à La Rochère
Pour cette première étape, nous avons rendez-vous avec 550 ans d’histoire. Fondée en 1475, La Rochère est la plus ancienne verrerie en activité en France. Lorsque nous franchissons la porte d’entrée de l’usine, un magnifique bâtiment en grès rose se dresse devant nos yeux. À l’intérieur, l’art délicat et exigeant du soufflage du verre côtoie l’innovation des impressionnantes machines pour créer des pièces d’exception.
L’histoire de La Rochère est intimement liée à celle des verriers de Bohême. Ces artisans ont apporté des techniques de soufflage et de décoration du verre qui ont enrichi le savoir-faire local. L’emplacement de l’entreprise, près de la forêt de Darney, au pied du Massif des Vosges, n’est pas dû au hasard. Cette idée lumineuse remonte au 15e siècle, lorsque Simon de Thysac, un gentilhomme verrier, perçoit l’intérêt économique et stratégique de l’endroit : « La forêt nous a permis de puiser pendant des siècles les matières premières nécessaires à la fabrication du verre : la silice, l’eau et surtout le bois pour alimenter les fours de fusion. », explique Eric Zannoni, directeur commercial de l’entreprise. À cette époque, cette région de France était également un axe commercial important entre le Nord et le Sud, reliant l’Italie et les Pays-Bas.
Bien que la production se soit peu à peu mécanisée, le verre soufflé à la bouche, technique emblématique de la maison, est toujours pratiqué par une poignée de maîtres-verriers. Ce procédé manuel, qui requiert précision et savoir-faire, permet de créer des pièces uniques aux formes et motifs délicats. Chaque jour, cette fabrication artisanale produit 500 kg d’articles en verre, loin des 33 tonnes de verre pressé fabriqué sur les lignes industrielles et leurs fours tournant 365 jours par an, mais qu’importe : « C’est un métier d’art dont il ne reste plus que deux écoles en France. Nous avons décidé de préserver ce savoir-faire qui est au coeur de nos valeurs et de notre histoire. », raconte fièrement Eric. « Nous avons le sentiment de faire lien entre le passé et le présent. », abonde Arthur, maître-verrier. Parmi les pièces iconiques de la maison : la collection Abeille, en hommage aux symboles de la maroquinerie qui ont marqué l’ère de Napoléon Bonaparte, ou encore la collection Versailles avec des motifs inspirés des panneaux décoratifs baroques.
Pour diversifier son activité, la verrerie a également développé une production de verre pour l’architecture dès le début du 20e siècle. Tuiles de verre, pavés de sol, briques ou encore carrelages, La Rochère apporte la lumière à des projets architecturaux ambitieux tels que la Cité du Refuge, réalisée par Le Corbusier, ou plus récemment la Canopée de la station Châtelet-les-Halles à Paris. « Nos produits sont porteurs d’histoire, c’est ce qui rend notre travail à La Rochère si attachant et passionnant. », conclut Eric.
La tradition du kirsch à Fougerolles
Saviez-vous que les eaux-de-vie ont forgé la réputation des Vosges du Sud ? Au début du 20e siècle, à la grande époque de l’absinthe, la commune de Fougerolles comptait une quarantaine de distilleries. 120 ans plus tard, il n’en reste plus qu’une poignée, parmi lesquelles la distillerie Paul Devoille, fondée en 1859.
Lorsque l’on franchit la porte de la distillerie, on embarque pour un voyage olfactif unique. Les deux impressionnants alambics en cuivre libèrent, à chaque distillation, des effluves de plantes ou de fruits qui imprègnent le lieu. Apéritifs, amers, liqueurs : la distillerie Paul Devoille produit de nombreux breuvages selon un savoir-faire hérité des générations successives. Parmi eux, l’emblématique kirsch de Fougerolles occupe une place de choix : « La distillation est née au 16e siècle à Fougerolles, explique Céline de Miscault, directrice de la communication de la distillerie. La guigne, une variété de cerise très juteuse et parfumée, se conservait très mal. Pour ne pas la perdre, les gens de l’époque ont eu l’idée de la stocker en tonneaux, de la laisser fermenter et de la distiller pour produire du kirsch. » La fabrication traditionnelle et les qualités aromatiques de cette eau-de-vie lui ont d’ailleurs permis d’obtenir une Appellation d’Origine Controllée (AOC) en 2010.
Pour faire une bonne eau-de-vie, il faut de bons fruits ! Chaque année, la distillerie utilise entre 400 et 500 tonnes de fruits majoritairement issus de France : poires de la vallée du Rhône, cerises de Fougerolles et ses environs, ou encore mirabelles de Lorraine. Ces fruits fermentent en cuve pendant quelques semaines avant d’être versés dans les alambics et chauffés à près de 100°C : « À chaque distillation, notre distillateur prélève uniquement le meilleur de l’eau de vie, où l’on ressent le plus le parfum du fruit. », détaille Céline.
Un élément fondamental du processus de fabrication du kirsch chez Paul Devoille est le vieillissement. Les eaux-de-vie sont stockées dans des bonbonnes en verre, entourées de paille et d’osier, puis entreposées dans des greniers sombres, pour éviter la lumière, et non isolés, pour favoriser une alternance de chaud et de froid : « Ces greniers sont notre fierté. Nous sommes les seuls à faire cela à grand échelle. », révèle Céline. Ce vieillissement lent et naturel permet de développer les arômes complexes et raffinés des eaux-de-vie.
Avec ses plus de 160 ans d’histoire, la distillerie Paul Devoille a su préserver son savoir-faire ancestral tout en innovant pour s’adapter aux goûts contemporains : « La consommation a évolué avec un public plus jeune et féminin. Nous produisons maintenant moins d’eau-de-vie et plus de crèmes et de liqueurs. », explique Céline. Des boissons à consommer avec modération bien sûr !
Remonter le temps sur la Route des Chalots
Vous les croiserez sans doute sur votre route. Avec leur charpente en bois et leur toiture en lave de grès, les chalots sont des édifices agricoles traditionnels de la région des Vosges. Véritable coffre-fort, cette annexe à la ferme était utilisée comme grenier pour la conservation du grain, de la nourriture et des trésors de la famille. Une association, le Pays du Chalot, fondée en 1994, s’est donné pour mission de protéger ce patrimoine rural remarquable, profondément ancré dans le territoire. Dominique Saintot et Alain Lesne, tous deux membres de l’association, nous ont fait découvrir quelques-uns des 300 chalots répertoriés sur sept communes franc-comtoises et lorraines, de Fougerolles au Val-d’ajol.
« Nous sommes sur des communes à l’habitat dispersé, c’est ce qui justifiait la construction de telles annexes. », explique Dominique. Les chalots symbolisaient une époque où l’autosuffisance alimentaire était cruciale, et où chaque ferme devait préserver et stocker ses récoltes pour affronter les rigueurs de l’hiver. Leur construction demandait un savoir-faire artisanal transmis de génération en génération, faisant de chaque édifice un témoignage vivant des compétences et des techniques locales. « Le nom chalot, ou challo selon les endroits, vient du patois et rappelle le mot chalet, raconte Dominique. D’ailleurs, cette annexe s’apparente aux greniers alpins ou aux greniers forts jurassiens. »
Entièrement réalisé en bois, le chalot est reconnaissable à son architecture spécifique. Sa structure en chêne est assemblée par tenons et mortaises, que l’on remplit par d’épaisses planches en sapin, ce qui permet à la construction d’être complètement démontable. La couverture de la caisse est composée d’une charpente en chêne recouverte de laves en grès. Cet ensemble, surélevé à quelques centimètres du sol, repose sur des pierres en grès rose disposées sous chaque noeud d’assemblage.
Alors que de nombreux chalots étaient abandonnés et parfois brûlés, l’association Le Pays du Chalot a sensibilisé les agriculteurs et propriétaires à leur conservation : « Certains d’entre eux sont encore utilisés pour leur fonction d’origine, tandis que d’autres ont été restaurés et réhabilités pour de nouveaux usages. Il y a encore un gros travail à mener sur le sujet. » Cette mobilisation a également conduit à la création récente de la Route des Chalots, un itinéraire touristique de découverte des patrimoines naturels, culturels et des savoir-faire sur le territoire de sept communes où sont répartis les chalots référencés par l’association.
→ Jour 2 – Luxeuil-les-Bains
Voir la vie en grès rose à Luxeuil-les-Bains
Ce matin de juin, nous rejoignons Charline Désaunay, assistante du patrimoine à la ville de Luxeuil-les-Bains. Réputée pour ses sources thermales, Luxeuil est également connue pour ses nombreux bâtiments en grès rose des Vosges, une pierre extraite des carrières locales qui confère une identité visuelle unique à la commune. « On dit souvent que Luxeuil a 2000 ans d’histoire. Dès l’Antiquité, on va utiliser le grès pour construire des bâtiments, pour les premiers remparts, pour sculpter des stèles funéraires… », détaille Charline.
Se promener dans les rues pavées de la ville, c’est voyager à travers les siècles et les styles, de la Place de la République, coeur battant de la ville, à la Basilique Saint-Pierre-et-Saint-Paul en passant par la tour des Échevins. L’histoire de Luxeuil-les-Bains remonte à l’époque romaine, lorsque les bienfaits de ses sources thermales furent découverts. Les Romains y construisirent des thermes pour une clientèle en quête de bien-être : « Cette tradition thermale perdure aujourd’hui avec les thermes de Luxeuil dont l’actuel bâtiment d’architecture classique en grès rose des Vosges a été édifié sous le règle de Louis XV. », détaille Charline.
À la fin de l’Antiquité, Luxeuil voit se développer un fort épisode spirituel et intellectuel par Colomban de Luxeuil, un moine irlandais qui a évangélisé la ville et la région. La Renaissance a également laissé son empreinte sur la ville. De nombreux hôtels particuliers, ornés de magnifiques portes et fenêtres sculptées, témoignent de la prospérité de cette époque. La Maison François Ier, avec ses colonnes torsadées et ses fresques, est un exemple saisissant de l’architecture Renaissance, magnifiée, là aussi, par l’utilisation du grès. « Les gens sont généralement très surpris quand ils découvrent Luxeuil ! Nous avons 17 sites classés Monument Historique. Nous avons récemment créé un sentier du patrimoine pour les découvrir. » À Luxeuil, chaque pierre murmure des secrets du passé, offrant aux visiteurs une expérience qui mêle histoire, architecture et bien-être.
Le jambon de Luxeuil : l’excellence en tranche
Nous restons à Luxeuil pour découvrir une pépite gastronomique de la région. Réputé pour son goût raffiné et ses méthodes de fabrication traditionnelle, le jambon de Luxeuil est une spécialité incontournable des Vosges du Sud. Alors qu’il a failli disparaitre des tables de la région, ce jambon aromatisé au vin d’Arbois et aux épices a été remis au goût du jour grâce à la mobilisation d’une association de producteurs, portée par le boucher-charcutier Arnaud Daval. L’artisan nous ouvre les portes du séchoir à jambon, situé au coeur de la ville, là où ils sont également fumés.
« La recette du jambon de Luxeuil nous a été transmise par Monsieur Destaing en 2017. Il était le dernier fabricant de jambon sur Luxeuil. », explique Arnaud. Ce jambon appartient à la tradition des salaisons et fumés comtois qui remonte aux pratiques des Séquanes, peuple gaulois installé dans l’actuelle Franche-Comté : « La plus ancienne mention du jambon de Luxeuil date de 1810. Mais certainement qu’il existait depuis bien plus longtemps ! »
La fabrication du jambon de Luxeuil doit respecter un strict cahier des charges qui requiert de nombreuses étapes : « Cela commence par la sélection de la matière première : des porcs labellisés « IGP Franche-Comté » ou « Porcs de Haute-Saône ». », détaille Arnaud. Le jambon est ensuite paré, désossé, puis frotté à la main au sel à l’ancienne aromatisé de vin rouge d’Arbois AOC ou IGP de Haute-Saône, de baies de genièvre, d’épices et d’aromates. Le secret de ce jambon réside aussi dans son fumage et son séchage, des opérations qui doivent obligatoirement être réalisées sur le territoire du pays des Vosges saônoises : « Nos jambons sont fumés durant 48 à 72h avec de la sciure de résineux qui apporte un fumé un peu typé, puis séchés durant environ 11 mois. », détaille encore Arnaud.
Le jambon de Luxeuil est souvent savouré en fines tranches, qui laissent apprécier toute la délicatesse de sa chair : « En dégustant ce jambon, on goûte un morceau de l’histoire et de la culture de la Franche-Comté. La gastronomie est une véritable philosophie de vie ici. », conclut-il.
→ Jour 3 – Belfort
Passage au Marché Fréry
Ce dernier jour dans les Vosges du Sud nous conduit à Belfort. Le Territoire de Belfort, l’un des plus petits départements de France, n’a rien à envier aux plus grands. La ville, dont les origines remontent à l’époque médiévale, a toujours occupé une position stratégique entre les Vosges et le Jura. En déambulant dans ses rues, nous ressentons un mélange harmonieux entre l’ancien et le moderne. La vieille ville, avec ses maisons colorées et ses ruelles pavées, contraste agréablement avec les quartiers plus contemporains. Cette dualité reflète l’âme de Belfort, à la fois ancrée dans son passé glorieux et tournée vers l’avenir.
« Il faut absolument que vous rencontriez Jacques Poirel au marché Fréry ! », nous a-t-on dit. Ouvert pour la première fois en 1905 et récemment rénové, le marché Fréry est un lieu incontournable à Belfort. Son imposante structure métallique et ses larges parois vitrées le distinguent des autres bâtiments, faisant de lui le plus beau marché de Franche-Comté. Chaque matin, du jeudi au dimanche, les nombreux commerçants proposent aux belfortains un vaste choix de produits régionaux : fruits, légumes, fromages, charcuteries, il y en a pour tous les goûts.
C’est en flânant entre les stands que l’on peut croiser LA figure de ce marché couvert : Jacques Poirel, fromager de 84 ans, véritable mémoire vivante du lieu. « J’ai pris la suite de mon père en 1956, quand il est décédé, pour aider ma mère. J’ai parcouru la France pour dénicher les fromages qui sont sur l’étal. », raconte-t-il humblement. Ce passionné de fromage est notamment renommé pour ses comtés mais aussi pour sa cancoillotte, un fromage franc-comtois qu’il prépare lui-même avec une minutie et un amour du métier inégalés : « On la fait comme pour nous, à l’ancienne, tout est naturel. » Cette passion, il l’a récemment transmise à sa fille et à son beau-fils qui tiennent désormais le stand Poirel à ses côtés : « Ma fille a souhaité faire perdurer cette histoire familiale, cela m’a fait très plaisir. », murmure-t-il avant de nous quitter pour aller fabriquer sa cancoillotte.
Le Lion de Belfort, gardien de la cité
Nous rejoignons les hauteurs de la ville où Lou, guide conférencière à la Citadelle de Belfort, nous attend. Perchée sur un promontoire rocheux, La Citadelle est un symbole emblématique de la ville. Ses fortifications, réalisées par l’ingénieur militaire Vauban au 17e siècle, lui ont permis de jouer un rôle crucial lors des sièges et des guerres. Durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, la Citadelle de Belfort a résisté héroïquement à un siège de 103 jours : « Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme la forteresse imprenable. », explique Lou. Pour assurer la défense du « verrou stratégique de l’Est », Vauban a choisi de construire les murs d’enceinte de la Citadelle avec du grès rose, une pierre réputée pour sa solidité et sa durabilité.
En contrebas, un autre symbole fort de Belfort est le célèbre Lion de Belfort. Sculpté par Frédéric-Auguste Bartholdi, ce lion monumental en grès rose, adossé à la citadelle, commémore la résistance de la ville face aux assiégeants prussiens. Sa stature imposante, de 22 mètres de long et 11 mètres de haut, exprime la force et le courage des habitants de Belfort. Il est un puissant rappel du passé héroïque de la ville et une source de fierté pour les Belfortains. « Ce lion c’est le symbole de la force. Nous avons montré les crocs ! », souligne Lou avec fierté. À travers notre échange avec elle, nous ressentons à quel point les habitants de Belfort sont profondément attachés à leur histoire et à leur patrimoine. Cette fierté se manifeste non seulement dans la préservation et la valorisation des monuments historiques, mais aussi dans les nombreuses célébrations et événements culturels qui animent la ville tout au long de l’année.
Vous l’aurez donc compris, les Vosges du Sud sont un condensé de patrimoine vivant. Entre ses paysages remarquables, son patrimoine en pierre de grès et ses savoir-faire traditionnels, chacune de nos rencontres a dévoilé une nouvelle facette de cette région authentique. Voir la vie en Vosges, c’est voir la vie en rose !
Pour en savoir plus
Où manger ?
- La Brasserie luxovienne : à Luxeuil-les-Bains, une brasserie qui propose une carte maison et de saison avec des bières brassées sur place, le tout dans un cadre chaleureux.
Où dormir ?
- Au fil du temps : à Fougerolles, une chambre d’hôtes dans une ancienne maison de maître du début du 20e siècle, qui a appartenu à l’un des patrons de la filature de coton de Fougerolles. La table d’hôtes est proposée sur réservation.
- Cabanes des Grands Reflets : à Joncherey, dans un cadre naturel préservé sur 20 hectares entre forêt et plan d’eau.Le domaine est un véritable havre de paix idéal pour les amoureux, les familles et les groupes d’amis en quête de déconnexion et de ressourcement.
Comment venir ?
- En train : les Vosges du Sud sont largement desservies par le réseau ferroviaire avec la gare TGV de Belfort-Montbéliard et les nombreuses gares TER dont celle de Luxeuil-les-Bains. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site SNCF et/ou Mobigo.
- À vélo : les Vosges du Sud sont une terre de vélo. Plusieurs boucles cyclables permettent de découvrir la destination dont la boucle des eaux (n°14) et la boucle de la petite Finlande (n°15). Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site France Vélo Tourisme.
- En voiture : les Vosges du Sud se situent à 160 km de Dijon et 400 km de Paris. Plusieurs autoroutes et routes nationales vous permettront de rejoindre la destination rapidement (A5, A36, N57, N19). Pour planifier vos itinéraires, rendez-vous sur ViaMichelin ou Mappy.